Comme pour tout artiste qui se respecte, son art – dans ce cas précis musique et écriture – c'est le casting de son existence même: expérimentation continue, un infini être impliqué. Ses idées sont comme une rivière déchaînée qui détruit toutes les berges sur son passage.: inarrêtable. Les revers ne lui font pas peur, en effet ils l'alimentent en devenant le moteur de son obstination, inné oui, mais développé au fil des années.

Il est depuis trop longtemps victime de ce qu'il appelle un « découragement en série », une attitude typique de son pays natal – un endroit incroyable à bien des égards, mais désolant pour les autres – dont il s'est échappé deux fois: la première, chez les jeunes, cela lui a apporté des connaissances et des collaborations qu'il a emportées avec lui et mises à profit tout au long de sa vie.; la deuxième, à un âge plus mûr, après être retourné dans sa ville et y être resté plus de vingt ans. Dans les deux cas, Rome était la ville de destination.

Il a réussi à s'émanciper des pires périodes en sortant des sables mouvants de la résignation., tenter de nouvelles voies et de nouvelles formes d'expression, expérimenter les technologies qui l'ont toujours fasciné.

Des spectacles théâtraux qui sont des expériences, Chansons qui sont des extraits de vie en musique, des histoires pleines d'intensité. Ceci et bien plus encore est Antonello Anzani: un artiste à 360°, têtu et résistant, qui transforme son penchant naturel pour la découverte en une philosophie de vie.